Les travaux sur l’examen de la première session ordinaire de l’année académique 2022-2023 de la Commission technique des bourses de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) ont décollé le 1er août 2022 à Libreville. Cette session, qui va se finaliser le 31 août prochain, va permettre de réfléchir sur les demandes de bourses des étudiants.
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Au regard de la rentrée universitaire prévue pour début septembre, « il est question d’examiner les dossiers de bacheliers, des programmes spéciaux, des bourses de coopération et des étudiants en fin de cycle désireux de poursuivre leurs études à l’étranger », a déclaré Amissa Briana Bongo Ondimba, présidente du Conseil d’administration de l’ANBG.
Conformément à la Présidente du conseil d’administration, les adjudications de bourses se feront dans un ordre bien spécifique, et selon des plafonds bien définis, au risque d’amplifier les obstacles financiers auxquels l’agence est déjà confrontée dans la prise en charge des apprenants. « L’ANBG s’est dotée, pour les besoins de service, d’un outil de travail appelé e-Bourse qui lui permet de traiter adéquatement les dossiers de demande de bourses d’études au regard de leur impressionnante évolution d’année en année », a-t-elle précisé.
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À l’ANBG, apprend-on, la demande de bourses est en expansion. Elle est passée dans les 5 dernières années de 30 347 en 2017-2018 à 78 582 en 2021-2022 de demandes de tout niveaux confondus (non-boursiers, bacheliers et bousiers en changement de cycle). Selon les données officielles, le Gabon a dépensé 30,68 milliards de FCFA pour octroyer des bourses dans l’enseignement supérieur en 2019.
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Pour le président de la Commission technique des bourses de l’ANBG, Albert Mozogo, pour la première fois depuis plus de 10 ans, les étudiants gabonais vont pouvoir se rendre dans les établissements d’accueil, poursuivre les études au même moment que tout le monde. « L’obstacle du retard d’attribution de bourses est derrière nous désormais. C’est un enjeu essentiel dans l’amélioration de la qualité du service public », a indiqué Albert Mozogo