Le Gabon élabore le démarrage d’un site web dénommé « www.stopcorruption.ga » dont l’objectif est de résilier les agissements de pestilence à mine révélée ou de façon méconnue.
C’est de cet avis que, Yannick Ebibie Nze, le directeur général de la Société d’incubation numérique du Gabon (SING) et son équipe ont proposé, le 28 juillet à Libreville, au ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Francis Nkea Ndzigue, la stratégie d’élaboration de cette plateforme. En parcourant ce site, l’internaute est excité à dénoncer cette calamité : « Vous avez été témoin d’un acte de corruption ? Vous êtes encouragé à partager votre témoignage avec les membres du ministère de la Promotion de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et l’évaluation des politiques publiques », lit-on.
Le site en question comporte trois rubriques : « Dénonciation » ; « Classroom » (pour les cours pédagogiques sur la corruption et le benchmark) ; « Mise en situation » (cas pratiques des actes de corruption) et « Quizz » (pour répondre aux internautes sur les procédures à suivre). La date de son lancement officiel n’est pas encore exposée.
Suivant le rapport 2021 de Transparency International, l’indice de perception de la corruption (IPC) du Gabon est de 31 sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre). D’après ledit rapport, le Gabon a le 124e rang sur 180 pays catalogués en fonction de cet indice, principal indicateur mondial de la corruption dans le secteur public. En d’autres mots, le Gabon est le 56e État le plus corrompu au monde en 2021.