La nouvelle est tombée comme un couperet, les étudiants boursiers de l’Etat gabonais inscrits dans les établissements supérieurs nationaux et à l’étranger très chers vont voir leur contrat d’apprentissage être rompu par l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG). L’information a été communiquée sur le site Web de l’Agence depuis le 24 mars dernier.
Lire aussi: Retard du paiement des bourses aux étudiants encore un peu de patience dixit l’ANBG
Les étudiants gabonais dont les frais de scolarité sont très chers et financés par l’Etat via l’Agence nationale des bourses wu Gabon vont devoir trouver une solution pour apprendre ailleurs sinon renoncer à leur scolarité. Le pays le plus riche d’Afrique selon les données de la Banque mondiale n’est plus capable de les prendre en charge.
La directrice générale de l’ANBG Sandra Flore Mambari Pinze explique dans son communiqué publié le 24 mars 2022 « soucieuse d’assurer une gestion rationnelle des ressources allouées dans le cadre de la prise en charge des boursiers et dans l’optique de leur proposer les meilleures formations aux coûts les plus avantageux, l’ANBG procède actuellement à la révision de l’ensemble des conventions de partenariat signées avec des établissements d’enseignement supérieur, aussi bien à l’étranger qu’au Gabon ».
Cette décision prise par l’Etat va embarrasser plusieurs étudiants ainsi que leurs parents. Certains verront leur contrat résiliés et pourraient brusquement arrêter leur scolarité faute des moyens des parents.
Créée en 2011 après la dissolution par conseil des ministres des Bourses et stages du Gabon, l’ANBG a pour missions de gérer et contrôler l’ensemble des dépenses liées aux bourses d’études accordées aux élèves, étudiants et sportifs de haut niveau aussi bien au niveau local qu’à l’international. Aujourd’hui, l’ANBG a signé un partenariat avec 22 établissements du supérieur au Gabon et à l’étranger.
Cette nouvelle ne tombe pas à point pour les autorités politiques à la veille des élections présidentielles de 2023. Les étudiants et les parents peuvent voir ce genre de décision comme une absence de priorisation de la formation des jeunes.