Depuis des années , les gabonais se sont accoutumés à vivre avec des poubelles au quotidien dans leurs villes, quartiers et arrondissements. Ainsi pour pallier à ce risque permanent de maladies causées par l’insalubrité dans les villes poubelles du Gabon, le président de la République, Ali Bongo Ondimba a lancé le lundi 12 septembre 2022, le concours national de l’arrondissement le plus propre.
« Constatant l’état d’insalubrité persistant et croissant dans le Grand Libreville et d’autres provinces du Gabon en sus des moyens financiers consentis par l’Etat, le Président de la République Chef de l’Etat, son excellence, Ali Bongo Ondimba a instruit le gouvernement de la République de lancer cette année, le concours nationale de l’arrondissement le plus propre », a annoncé le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda.
Elle va poursuivre son propos en motivant les uns et les autres à plus d’efforts sur la propreté. Il y a en prime un montant à gagner.
« Ce concours aura lieu à Libreville, capitale du Gabon, et dans les neuf (9) capitales provinciales. Les modalités d’organisation de cette compétition seront précisées dans les prochaines semaines. L’Arrondissement le plus propre sera primé d’une enveloppe de Cinq cent millions (500.000.000) de francs CFA, pour la gestion de la salubrité dans sa localité.
Par ailleurs, le Président de la République a également décidé d’octroyer une enveloppe de Deux milliards (2.000.000.000) de francs CFA à Libreville, capitale du Gabon, et chaque capitale provinciale, à compter de cette année. Ces ressources importantes seront gérées exclusivement par les Gouverneurs, dans le cadre des projets de développement local. Les Gouverneurs présideront les Conseils provinciaux, avec pour membres les Conseils locaux », a précisé le chef du gouvernement.
En effet, ce chamboulement de la part du président de la République prouve qu’il a eu échec dans la gestion de la propreté dans nos villes car plusieurs citoyens sont accoutumés du fait de fréquenter les poubelles au quotidien.
De villes plus grandes que Libreville comme Yaoundé, Pretoria, Johannesburg, Kigali, Abidjan, Dakar et d’autres ont une bonne gestion des déchets et ne connaissent pas les problèmes d’insalubrité des villes gabonaises.
Deux réalités pourraient expliquer cela chez nous : l’absence de budget suffisant causé parfois par les pot-de-vin ou le manque d’expertise des entreprises en charge de la propreté puisque parfois les marchés sont passés de gré à gré.