La grogne a gagné du terrain au sein de la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Depuis ce lundi 2 janvier 2023, dans la matinée, les agents ont lancé une grève générale illimitée jusqu’à la satisfaction de leurs revendications parmi lesquelles : la prime de redevance SEEG et la prime du 13 ème mois.
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La grève générale illimitée fait suite à une assemblée générale des agents de la CNSS. Ils l’ont organisée avec la coalition des syndicats de la CNSS, le lundi 2 janvier 2022, dans l’enceinte du siège social à Batavéa.
Les membres de la coalition syndicale de la CNSS ont convoqué une assemblée générale extraordinaire au cours de laquelle les agents ont pris une décision unanime, celle de rentrer en grève générale illimitée dès ce matin.
Ollomo Jean-Paul porte-parole de la coalition syndicale de la CNSS s’est appesanti sur les raisons qui ont conduit à la reprise d’une grève : “Nous étions convenus que le 31 décembre de l’année 2022, les efforts seraient traduits dans les différents comptes bancaires des agents. Or, nous avons été et avons constaté, outré et désagréablement surpris de voir qu’aucun engagement pris, aussi bien par le ministre de tutelle que par l’administration provisoire, n’avait été respecté, jusqu’au 31 décembre à minuit, délai de rigueur.
Ainsi, au sortir de là, les agents nous ont demandé de convoquer une assemblée générale extraordinaire.
C’est à l’issue de cette assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue ce jour que les agents unanimement ont décidé de la reconduction de la grève générale illimitée qui était temporairement suspendue, le temps des négociations qui avaient été initiées avec l’administration provisoire. Nous sommes revenus à la situation initiale, c’est-à-dire, le préavis de grève illimitée qui avait été suspendu. Cette suspension vient d’être levée et nous sommes donc entrées en grève générale illimitée”, a déclaré le porte-parole de la coalition syndicale de la CNSS, monsieur Ollomo Jean Paul.
Il va poursuivre son propos avant de préciser les revendications : ” Nous ne demandons ni plus, ni moins que le respect des accords qui avaient été passés par l’administration provisoire et la coalition pour revenir à une situation normale au sein de la CNSS”, a-t-il exigé.
La perte de leurs acquis, notamment le 13e mois et d’autres comme la prime de redevance SEEG, est un dossier qui cause le mécontentement des agents jusqu’à satisfaction de leurs exigences. Mais cela va aussi paralyser cette administration, une situation qui s’aggrave chaque jour un peu plus.
Par A.D