Le jeudi 28 juillet 2022, Paul-Marie Gondjout a déposé au ministère de l’Intérieur, sis a l’avenue de Cointet , un dossier qui acte la scission de l’Union nationale (UN) et qui demande la reconnaissance juridique de l’Union Nationale Initiale (UNI).
Lire aussi : Gabon : l’Union nationale se divise et Paul-Marie Gondjout crée son parti l’Union nationale initiale
Pour le président de l’aile dissidente de l’UN aujourd’hui appelée l’Union nationale initiale, Paul-Marie Gondjout, c’est au nom du collectif de la très grande majorité des élus locaux du parti répartis sur les 9 provinces ainsi que des coordinations dans les mêmes provinces que la décision de faire reconnaître l’UNI a été prise.
Les choix de Paulette Missambo à l’origine de la scission de l’UN
Le président de la nouvelle formation politique, Paul-Marie Gondjout n’a jamais été tendre avec Paulette Missambo, le successeur de son beau-père Zacharie Myboto.
Dans la foulée de la scission de l’UN, le nouveau président rappelle que les choses se font conformément à la loi relative aux partis politiques au Gabon. Les cadres de son nouveau parti ont fait le choix d’un nouveau parti via la scission suite aux mauvais choix et aux errements de la présidence de Paulette Missambo qui “mettent en danger l’esprit et la cohésion” de l’Union nationale.
Au regard de ce constat, Paul-Marie Gondjout qui a été porté à la tête du nouveau parti politique en tant que président n’a fait qu’accepter l’offre.
Il va rappeler lors de son passage au ministère de l’Intérieur : “Cette étape se déroule au moment où les élus municipaux de Moanda, de Lambaréné, de Tchibanga, de Bakoumba, ont déjà fait parvenir des motions de soutien à la nouvelle entité. D’autres soutiens sont à venir”.
Dans tous les cas, le divorce entre l’Union nationale et une bonne partie de ses militants est consommé. Désormais, le cap est fixé vers 2023.