Le ministre du Commerce, de Petites et Moyennes entreprises, Yves Fernand Manfoumbi a présenté à sa collègue du ministère du Budget et des comptes publics, le vendredi 29 juillet 2022, les besoins prioritaires de son ministère lors des conférences budgétaires et les projections de son ministère sur les échanges internationaux, le made in Gabon, la ZLECAF, la Chambre de commerce sans oublier l’émergence des champignons nationaux.
Débutées le lundi 25 Juillet 2022, les conférences budgétaires ministérielles en vue de l’élaboration du projet de loi de finances 2023 vont s’achever le 5 août 2022.
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« Pour le département dont j’ai la charge, les priorités sont de deux ordres parce qu’il y a deux politiques publiques. La 1ère c’est faire la promotion des échanges internationaux dans lesquelles nous avons le commerce intérieur et le commerce extérieur.
Pour la première citée, c’est notre action auprès de l’OMC (organisation mondiale du commerce) et notre action auprès de la ZLECAF parce que le Gabon grâce au leadership du Président de la République va occuper la présidence du Conseil des Ministres de la ZLECAF (zone de libre-échange continentale africaine).
Donc à ce niveau, le Gabon doit tout mettre en œuvre pour que cette présidence soit inscrite en lettres d’or avec un accompagnement soutenu et une opérationnalisation des vœux les plus chers des Chefs d’États, de mettre en place un marché commun africain.
Au niveau intérieur, il y a un élément important, c’est la lutte contre la vie chère et nous avons abordé cette question qui est transversale parce que le panier de la ménagère paie le lourd tribut aujourd’hui et cela est dû au fait que nous dépendons beaucoup pour ce qui est de l’agro-industrie, des importations. Donc nous devons inverser la tendance avec une production locale pour ramener à ce que nous puissions manger gabonais : le made in Gabon.
Donc il y a un programme de promotion de l’écosystème entrepreneuriale pour que les différents secteurs tels que de l’agro-industrie et bien d’autres, puissent susciter des champions nationaux capables aujourd’hui d’être compétitifs au plan national mais aussi compétitifs au niveau international pour engranger aussi les parts de marché et cela ne se décrète pas. On est champion à l’entraînement ça suppose une préparation et une structuration et un accompagnement nécessaire pour que ces petites et moyennes entreprises deviennent des champions.
Le secteur privé doit être dynamique, il faut une chambre de commerce ; donc parmi les priorités de ce budget, c’est effectivement le renouvellement du bureau de la chambre du Commerce pour que le secteur privé joue son rôle qui est un rôle moteur de la création de la richesse et un rôle moteur pour une croissance inclusive et évidente », a déclaré Yves Fernand Manfoumbi.