La Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) a réuni ses membres à l’école Martine Oulabou, en assemblée générale, le samedi dernier pour l’examen et l’adoption du cahier des charges qui devrait être déposé ce lundi 23 janvier 2023 à la Primature et dans lequel les syndicalistes réclament 20 milliards de FCFA pour le paiement des rappels.
Après une élection qui a permis le renouvellement du bureau national de la Conasysed, le Délégué général, Alain Mouagouadi était face à la base. L’ordre du jour était axé sur la présentation des membres du bureau nouvellement élu de la conasysed puis la lecture de cahier des charges. “Nous avons tenu l’assemblée générale ce jour. A l’ordre du jour la présentation du bureau national, la présentation du cahier des charges pour l’adoption et les perspectives. Le cahier des charges a été adopté. Il y a essentiellement deux points : la régularisation de toutes les situations administratives dont le recrutement, l’intégration, l’avancement automatique, le reclassement après stage et la reprise de la commission de recrutement. L’examen de dossiers des enseignants dans les établissements conventionnels et en attente de recrutement mais, également la prise en compte de la date de recrutement où la prise de service des enseignants du pré-primaire dont le recrutement a abouti en 2015. Malheureusement, les dates de recrutement de ces agents ne tiennent pas compte de leur première prise de service. Nous souhaitons que ces situations soient réglées.
Il y aussi un autre point qui a retenu l’attention c’est le paiement des rappels. Nous demandons une mise à disposition du budget de l’Etat de 20 milliards par an pour le paiement des rappels. Cette enveloppe devrait être renouvelée tant que les rappel des agents du secteur de l’éducation n’ont pas été épurés, nous nous sommes accordés avec la base”, a déclaré le président de Conasysed Alain Mouagouadi.
Rendez-vous a été pris pour le 4 mars prochain pour évaluer comment le gouvernement aurait réagi durant cette période s’il ne réagit pas favorablement, la base se prononcera sur la conduite à tenir.
Les membres de la base ont relevé au cours de ces échanges avec le bureau exécutif que le gouvernement ne comprend que le langage de la violence, lle Conasysed exige ses droits et les 20 milliards de FCFA pour les rappels doivent être débloqués.