Le gouvernement gabonais prévoit d’établir une réglementation de contention pour lasser le hacking (piratage) des chaînes de télévision. L’information a été communiquée par le ministre de la Communication, Pascal Houangni Ambouroue au sortir d’une réunion de travail qu’il a présidée à Libreville le 25 juillet 2022.
Le fait du piratage des chaînes de télévision est répétitif au Gabon. Pendant cette rencontre les autorités ont sondé les voies d’alternatives envisageables pour mettre fin à cela. « Une commission multisectorielle chargée de réfléchir sur les changements structurels y relatifs » sera prochainement mis en place, apprend-on. La fonction de cette session est d’élaborer des textes de loi plus dissuasifs pour les fautifs
L’initiative intervient quelque temps après le piratage du Groupe Gabon Télévisions via son adresse mail. La chaîne a hélas perdu son compte YouTube suite à cet incident déplorable.
Étaient présents à cette séance les directeurs généraux du groupe Gabon télévisions, Ali Reynald Radjoumba; de l’Agence gabonaise de presse (AGP), Sébastien Ntoutoume Bekele; et bien d’autres.
Ils ont profité de cette réunion pour étudier des éventuelles méthodes pour mettre fin à la commercialisation prohibée des boitiers pirates et les procédés frauduleux de réception de chaînes via internet sans approbation préalable des différents producteurs et diffuseurs.
« La problématique récurrente du piratage des chaînes de télé était ce matin au centre des échanges avec l’ensemble des fournisseurs (TV et internet) du Gabon. Une série de mesures sera très prochainement prise pour résorber ce problème », a déclaré Pascal Houangni Ambouroue sur un des ses comptes réseaux sociaux.
C’est peut-être là, l’occasion de rappeler qu’en février dernier, un groupe de 9 revendeurs illégaux de boîtiers pirates dits « IPTV » avait déjà été appréhendé par les forces de l’ordre.
Ainsi, par cette sortie du Ministre, ses collaborateurs et ses partenaires, doit-on croire que le Gabon va passer le cap et sera bientôt outillé en matière de lutte contre le piratage dans le secteur de l’audio-visuel ?
Dans tous les cas, l’avenir nous en dira davantage.