La Confédération syndicale gabonaise (Cosyga) a consigné dans son chapelet des revendications au Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda le 13 décembre 2021 une augmentation du SMIG à 200 000 FCFA, un moyen de pallier la pauvreté galopante qui sévit la vie du travailleur gabonais.
La mauvaise gestion de la Covid-19 au Gabon et les différentes mesures draconiennes prises par le gouvernement poussent à la paupérisation des travailleurs gabonais. L’entrée en vigueur de l’arrêté n°05559/PM du 25 novembre met en difficultés le travailleur qui devrait débourser au moins 40 000 FCFA sinon 100 000 FCFA pour le test PCR. Il est donc logique que cela soit répercuté dans son salaire.
Pour le Secrétaire général de la Cosyga Philippe Djoula toutes ces mesures ont un fort impact négatif sur les conditions des vies des populations et des travailleurs. « Nous pensons que cet arrêté précarise encore plus le travailleur gabonais lorsque l’on sait également que dès le 1er janvier 2022, la nouvelle imposition sur l’IRPP rentrera en vigueur », a dénoncé le syndicaliste.
C’est ainsi qu’au regard de toutes ces décisions gouvernementales, la Confédération demande au gouvernement de revaloriser le niveau du SMIG au Gabon à 200 000 FCFA. Désormais la balle est dans le camp du gouvernement, habitué à décider sans associer les partenaires sociaux ou d’autres forces vives de la nation.