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Le rendu du “grand mbandja” du Gouvernement gabonais sur le soi-disant soulagement des restrictions aux libertés individuelles et collectives ce 16 octobre 2020 au lieu de proposer des voies et moyens pour chercher à éteindre le feu au village a plutôt ajouté de la paille à l’incendie. Noël Matha, le grand policier du village, paille à la main, n’a pas hésité un seul instant à la balancer dans les cathédrales, temples, mosquées et tous les autres lieux de culte.
Le Gouvernement s’est en effet immiscé dans le domaine d’expertise du monseigneur et de papa pasteur pour leurs montrer comment on doit bien faire les choses chez nous au village qu’on appelle Gabon.
Un petit brin d’histoire biblique demeure toujours important. Lorsque Saül avait touché au “bwiti” de Samuel, le prophète, Dieu lui-même avait tranché net. Tout le village sait comment Dieu avait remercié Saül lui-même de la meilleure des manières.
On ne touche pas aux choses du “mbandja” de l’autre lorsqu’on n’est pas initié et qu’on n’en maitrise pas forcément tous les contours.
Faire ainsi relève de la volonté d’entretenir un bras de faire inutile avec cette communauté très nombreuse.
Je vois les choses comme au temps de Ramsès ll qui refusa d’accorder un véritable temps d’adoration de Dieu au peuple hébreux sous le leadership de Moïse. Sans le savoir Pharaon, un mortel se faisant passer pour un dieu s’entêtait pour la récompense que les initiés connaissent.
La fin de la course de Ramsès ainsi que celle de sa puissante armée qui s’opposèrent à la pratique du culte divin qu’ils avaient en horreur, se termina dans les profondeurs des eaux de l’oubli.
La mauvaise gestion de la question de la pratique du culte pourrait être un élément de trop pour des lendemains sombres dans le village.
Par Roland OLOUBA OYABI