Libreville abrite la réunion extraordinaire du Conseil des ministres de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) en charge du Commerce depuis ce 27 octobre, et ce, jusqu’au 28 octobre, avec objectif d’élaguer les divergences de la 10e réunion d’Accra avant le sommet des Chefs d’Etats du 25 novembre prochain à Niamey au Niger.
Le Ministre du Commerce et président du conseil des ministres de la ZLECAF en charge du commerce, Yves Fernand Manfoumbi, a ouvert solennellement les travaux de la réunion extraordinaire du Conseil des ministres de la ZLECAF en charge du Commerce en saluant d’abord les représentations diplomatiques résidentes et les distingués visiteurs à la session extraordinaire du Conseil des ministres de la ZLECAF, sans oublier ses collègues ministres membres du Gouvernement.
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” Cette présence de haut niveau témoigne de l’importance que consacre la République Gabonaise et le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, tant au processus d’intégration continentale de l’Union Africaine qu’au processus de l’Accord portant création de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine “, a déclaré le Ministre Yves-Fernand Manfoumbi en indiquant ses remerciements aux membres du secrétaire général de la (ZLECAF) pour les dispositions multiformes déployées dans l’organisation de cette rencontre de Libreville.
En effet, les travaux de Libreville concernent l’état des lieux des négociations de la ZLECAF; la constitution du bureau et adoption de l’ordre du jour pour l’organisation des travaux. Il y aura également sur la table des négociations l’examen des questions en suspens de la 10e session extraordinaire du conseil des ministres de la ZLECAF qu’il va falloir élaguer : projet des listes d’engagement spécifique sur le commerce des services, projet de protocole sur la politique de concurrence, projet de protocole sur l’investissement et projet de protocole sur le droit de propriété intellectuelle (DPI). A cela, d’autres sujets importants vont jalonner les deux jours des travaux pour l’adoption du rapport de la réunion.
La rencontre de Libreville pour évacuer les divergences
Le ministre a souhaité que les divergences nées de la 10e réunion extraordinaire à Accra au Ghana soient réglées.
” Compte tenu des résultats attendus de cette rencontre, je nous invite à œuvrer à évacuer toutes ces divergences non insurmontables afin de vider toutes les questions restées en suspens lors de notre dernier Conseil “, a exhorté le ministre Yves Fernand Manfoumbi.
Une première réunion de haut niveau de la ZLECAF dans la sous-région
Cette rencontre de
« Libreville permettant ainsi à notre région d’Afrique Centrale, d’abriter pour la première fois une session du Conseil des Ministres du Commerce de la ZLECAf.
Je nourris le vœu que les autres régions du continent emboitent le pas afin de favoriser une meilleure appropriation du processus de la ZLECAf, et donner ainsi à toutes les populations du continent de se sentir pleinement impliquées dans cette dynamique de construction de « l’Afrique que nous voulons », a indiqué le membre du gouvernement gabonais Yves Fernand Manfoumbi.
La promesse d’un dialogue permanent avec les Etats membres
« Pour l’avenir, en tant que Secrétaire général de la ZLECAf, je m’engage à renforcer le dialogue politique stratégique avec les États membres pour atteindre les objectifs de la ZLECAf et relever nos défis communs. Plus précisément, nous allons accélérer les travaux pour conclure les deux protocoles de la Phase II en suspens, à savoir les femmes et les jeunes dans le commerce et le commerce numérique, en temps utile pour leur mise en œuvre », a déclaré le secrétaire général de la ZLECAf Wamkele Mene dans son discours de circonstance.
Pour rappel, créer un marché unique, sur le continent, 54 états membres de l’Union Africaine (UA) ont signé en août dernier un accord sur la zone de libre-échange continentale africaine en charge du commerce (ZLECAF), un traîté continental sur l’ouverture des pays africains à un marché continental commun et 44 Etats membres de l’UA ont déposé leur instrument de ratification.
A la clôture des assises continentales de Libreville, l’examen et l’adoption du rapport de la réunion doivent être transmis aux plus hautes autorités pour la validation officielle des documents, un instrument important pour l’application des textes rédigés. Cela se passera le 25 novembre 2022 à Niamey.