Le citoyen libre qu’il est Hubert Oboulougou interpelle chaque citoyen à compter sur ses propres efforts pour éviter une énième désillusion de la part des politiciens qui promettent mais n’accomplissent jamais leurs nombreuses promesses faites en début d’année sous forme de vœux.
Nous vous livrons l’intégralité de son point de vue en ce début de fin d’année concernant les vœux.
La promesse se définit comme une action, un engagement de contracter une obligation ou d’accomplir un acte. Or, chaque début d’année nous assistons à une kyrielle de souhaits de vœux de nouvel an qui malheureusement, aboutissent parfois à des pires lendemains obscurs.
Nous sortons de l’année 2020 comme d’un cauchemar. Toutes nos prétentions de bonheur ont été douchées par la venue subite de la Covid-19 avec son gros lot d’étouffement permanent de nos économies d’une part et, sur fond du port d’un masque de protection et des mains à asperger régulièrement d’alcool. Complètement déboussolés.
Que de morts avons-nous déplorés dans une effroyable tristesse. Que de désolation semée et d’espoir suscité évanoui. Le quotidien de ceux qui promettent s’est même amélioré, laissant ceux qui auront cru dans une laide espérance sans lendemain.
L’année 2021 vient de tourner la page de l’an 2020, annus horribilis. A l’aube de cette nouvelle année, les vendeurs de vent, sans se gêner de leurs anciennes promesses jamais tenues, s’évertuent à en faire d’autres à leur bétail humain. L’anormalité finit peu à peu à s’installer insidieusement dans nos habitudes collectives. Là est tout le danger d’une société qui perd ses repères dans le silence complice de ces anciens égoïstes qui ont vécu une ère belle bien débarrassée des hérésies importées qui s’implantent progressivement chez nous.
L’indignité par trop de promesses non tenues
Que feront-ils pour faire aboutir leur nouveau lot de promesses aux relents fallacieux alors que leurs précédentes semblent désormais dans un pesant oubli dont le rappel devient une provocation, voire une insulte ? Doit-on prendre la réalité d’une vie pour une table de billard où l’échec peut nous garantir une reprise du jeu sans regret réel ? Combien de vies humaines doivent être abîmées et mises en lambeaux irréversiblement pour qu’une étincelle de conscience de la vilénie de certains actes posés s’allume enfin ?
” L’arbuste que tu as grimpé pour échapper à l’assaut d’un buffle blessé dans un bosquet est le même sur lequel, tu chercheras à grimper, si d’aventure un sanglier s’en prenait à toi dans les mêmes parages”, disait le vieux Lazare OBOULOUGOU du village Lekeï.
Si nous mangions des promesses grasses, nous serions tous bien repus. Faites alors comme au temps couru désormais échu de ces promesses jadis faites, mais jamais réalisées revêtant un caractère mensonger. Vaquez à vos occupations en ayant le courage de ne plus perdre de temps à croire. Que les promesses soient l’affaire de leurs auteurs. Croyez en vous-mêmes. Libérez-vous !
Un homme qui promet mais ne réalise pas ses promesses finit par se baigner dans un lac d’indignité absolue le couvrant d’infamie. Ne promettez pas. Surprenez par vos réalisations. L’homme n’est-il pas la somme de ses actes ? Est voleur celui qui fait du barbotage une activité qui, pris la main dans le sac perd l’usage de son patronyme se couvrant du qualificatif de ses actes réprimables. Menteur est celui qui rend son palais appétissant à débiter l’ivraie y compris des promesses insensées. A qui parle-je ? Désolé.
Pour 2021, la libération de ma liberté se hissera à un nouveau cap. Puisse L’Eternel me donner la force de finaliser un roman dont la publication apaisera mon cœur.
Par Hubert Oboulougou