Le Gabon est le pays hôte de la réunion des négociateurs sur la biodiversité qui s’est ouverte à Libreville le 1er, et ce jusqu’au 4 septembre 2022.
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Très peu connue du grand public, la réunion du groupe des négociateurs africains sur la biodiversité a été lancée au sommet de la terre de Rio en 1992 et a trois objectifs principaux : la conservation de la biodiversité biologique, l’utilisation durable de la biodiversité et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques. Cette rencontre de Libreville prépare un évènement de haut niveau, la 15e conférence des parties de la CDB, prévue du 7 au 19 décembre 2022, à Montréal, pour mettre fin à la crise mondiale de la perte de la biodiversité.
Une rencontre qui va permettre aux négociateurs d’arriver à joindre une position africaine sur les éléments clés qui entravent actuellement les accords : « Nous avons dit, il faut passer à l’action, nous n’avons plus de temps, la crise de biodiversité biologique est énorme, l’Afrique et le Gabon ont énormément de ressources naturelles de biodiversité qui est probablement la plus riche du monde. Comment est-ce que des pays comme le nôtre et d’autres pays africains doivent faire valoir leurs droits ?
Tout d’abord en mettant leur voix en commun, en consultant les communautés autochtones, les populations locales qui sont présentes lors des conférences, impliquer les ONG, les jeunes, les activistes, parce que ce sont eux in fine qui vont vraiment faire la différence. Le Gabon est exemplaire, il est par ailleurs l’hôte aussi de la semaine africaine du climat et l’événement avec les négociateurs africains de la biodiversité est tandem. Cela va permettre de faire le lien entre les ODD parce qu’on ne peut nourrir une population si on ne préserve pas les espèces, la faune et la flore », a déclaré Dr. Savina Ammassari, coordonnatrice résidente du système des nations unies, chef de l’équipe-pays Gabon.