La prison centrale de Libreville, communément appelée prison de Gros Bouquet, exerce des humiliations sur les femmes détenues. Elles ont décidé de ne pas sortir de leur bloc le jeudi 25 novembre 2021 en signe de protestation de ce qu’elles vivent comme brimades.
Les humiliations et autres brimades vécues par les femmes à la prison de Gros Bouquet ne sont plus supportables. Elles appellent donc à l’intervention du ministre de la Justice.
« Elles ont décidé de ne pas sortir de leur bloc, de ne pas aller au service social pour appeler, de ne pas aller en cuisine préparer », a déclaré SOS Prisonniers.
L’ONG défendant les droits des prisonniers, SOS Prisonniers déclaré que la protestation viendrait d’une décision de l’institution carcérale de réduire le nombre de personnes ayant accès à la cuisine.
A la prison centrale de Libreville, il existe deux quartiers des femmes prisonnières.
Or, d’après les prisonnières, les deux quartiers de femmes comptent plus de 100 détenues et parmi elles, certaines sont malades (VIH, Tuberculose, etc). De ce fait, il y a nécessité d’un régime adapté aux unes et aux autres.
En outre, SOS Prisonniers annonce que la ration alimentaire est composée essentiellement d’une petite cuisse de poulet accompagnée d’une baguette de pain. Chaque détenue se débrouille pour trouver les condiments alimentaires pour préparer.
Dans la même lancée de nombreuses plaintes, elles dénoncent l’accessibilité au médecin qui peut durer des mois même lorsqu’il y a urgence de maladie. Rencontrer le medecin là-bas serait même plus dure que rencontrer le chef de l’Etat.
La direction de la prison n’a pas communiqué à ce propos et considère cela comme un non évènement.