Les célébrations en différée de la Journée internationale de la femme rurale ont eu lieu dans la commune de Kango, département du Komo-Mondah. Ces activités ont vu la présence du ministre de la Réforme des Institutions, Mme Murielle Minkoue Mintsa, représentant M. Paul-Marie Gondjout, ministre de la Justice, Garde des Sceaux empêché.
Célébrée le 15 octobre de chaque année à travers le monde, les activités marquant la Journée internationale de la femme rurale au Gabon
Ont mobilisées les femmes des associations et coopératives agricoles de Kango et ses environs, ainsi que les autorités politico-administratives de la localité. Au cours de son allocution la Ministre de la Reforme des Institutions a magnifié le travail des femmes rurales qui nourrissent la population gabonaise et participent au développement du pays.
« Les activités agricoles et connexes que vous menez pour nourrir vos familles et la population, démontrent votre savoir-faire et votre participation à l’essor d’un développement durable, malgré les obstacles qui affectent vos travaux et qui ont une incidence sur vos productions » a déclaré Murielle Minkoue Mintsa. Les femmes rurales de Kango, par la voix de leur représentante, Jeannette Bidjongou Mapangou, se sont dites très heureuses de cet honneur qui leur a été fait en choisissant leur localité pour accueillir les activités marquant la célébration de la Journée internationale de la femme rurale au Gabon.
Elles ont toutefois rappelé les difficultés qu’elles rencontrent au quotidien, notamment la destruction de leurs champs par les éléphants, les difficultés d’accès au matériel agricole et de pêche, qui entravent fortement leur productivité ety leur efficacité.
« Madame le Ministre, nous vous demandons humblement d’être notre fidèle interprète auprès du gouvernement afin d’exprimer les difficultés que nous rencontrons et qui nous empêchent d’être plus productives et efficaces » a insisté Madame Bidjongou Mapangou.
Les femmes des coopératives et associations agricoles de Kango ont également bénéficié de formations sur « Les nouvelles techniques culturales et la promotion de la chaine de valeur agricole » et sur « le regroupement et la gestion communautaire », afin de les amener à intensifier leurs activités, mutualiser leurs efforts et développer leur localité.